Je n'arrive pas à dormir car je pense.

Je n'arrive pas à dormir car je pense.

Cette nuit je n'arrive pas à dormir. Il fait trop chaud malgré la fenêtre ouverte. L'air et moite et je transpire sous ma couette chaude d'hiver.

Cette nuit je n'arrive pas à dormir car je réfléchis, je pense, je doute même un peu.

Je réfléchis à mon prochain article que je commence à formuler dans ma tête, puis j'ai peur de l'oublier avec la nuit. J'aime bien la tournure des mots, le sens des phrases. Alors je rallume mon téléphone que je viens d’éteindre et je commence à noter des début de phrases, des idées. Mais mon téléphone est trop petit et j'ai toujours trop chaud. Alors je décide de me lever pour ne pas réveiller mon amoureux, d'aller dans le salon pour taper tout ça sur mon ordi.

Il est 2h10 du matin.

Ma chatte miaule dans la salle de bain où elle passe la nuit. Elle est encore jeune et ça lui évite d'être distraite par des tas de jeux, ou de faire trop de bêtises durant la nuit. Je lui ouvre, j'allume la lumière et ouvre la fenêtre. J'écoute la pluie tomber, c'est fou qu'il pleuve autant et qu'il fasse si chaud en même temps. Le temps et si étrange en ce moment même si l'été arrive et ses orages avec lui. C'est normal.

Il est maintenant 2h13 du matin.

Je m'assoie sur mon canapé, un pyjama léger et confortable sur le dos. J'ouvre mon ordi et, Oh ! Une notification d'Instagram! Je me demande qui peut bien commenter mes photos à cette heure là ? Oh c'est ma cousine ! Ça m'étonnait de ne pas avoir eu de réaction de sa part sur ma dernière publication étant donné que c'est une photo d'elle en body sexy sur son canapé. J'aime tellement cette photo, j'aime tellement ma cousine aussi. On a une relation si fusionnelle, comme des sœurs qui n'ont pas les mêmes parents, qui ne se chamaillent pas et qui se comprennent en un regard et ce depuis toutes petites... Je m'égare là, j'en parlerais une prochaine fois.

Il est désormais 2h16 du matin.

Je suis assise sur mon canapé, le son de la pluie me berce, mon chat est collé contre moi et j'écris. J'écris ce que je ressens, ce qui me travaille. J'écris ce qui sera peut-être le premier article de ce blog, ou peut-être même le deuxième. Mais j'écris surtout car ça me fait du bien, ça m'a toujours fait du bien.

Plus jeune quand j'étais mal, en colère, triste, révoltée ou désespérée, je prenais le premier carnet qui me passait sous la main et j'écrivais.
Ça commençais toujours bien, puis mon écriture se faisait de moins en moins soignée car j'avais peur d'oublier des choses, j'avais peur de manquer des mots, des ressentis et des sentiments. Pendant ces moments, ma tête et mon cœur allaient à 200 à l'heure. C'est très difficile de retranscrire ses sentiments au millimètre prêt, c'est très difficile de transmettre au mot exact ce qu'on a dans la tête quand ça ne va pas. C'est même pratiquement impossible je pense.

Ça m'a d'ailleurs toujours frustrée de ne pas réussir à mettre de mot sur une sensation ou un sentiment. Ça m'a toujours rendue insatisfaite de ne pas trouver ce mot qui désignait littéralement ce que je ressentais en moi. Ne pas mettre de mot sur sa peine ou sa douleur c'est difficile. Mais essayer aide à l'évacuer, car ça lui crée une existence. C'est un peu comme en parler à voix haute à quelqu'un en somme. Je pense que pour faire passer sa douleur, ou du moins la diminuer, il faut pouvoir la rendre existante. Il faut pouvoir la regarder droit dans les yeux et lui dire au revoir. Et pour ça il y a plusieurs solutions dont 2 que je pratique souvent.

La première c'est de la nommer, en parler à voie haute. Dire qui elle est, d'où elle vient et ce qu'elle vous fait. C'est ce qui à mon sens est le plus difficile. C'est très dur de faire exister sa douleurs face à d'autre gens. J'ai d'ailleurs très rarement su le faire.

Du coup il y a la deuxième méthode, l'écrire. Dans cette deuxième solutions vous êtes libres. Vous pouvez y mettre tout les détails , toutes les sensations que vous ressentez sans avoir peur de vous faire juger par qui que ce soit à part vous même. Cette méthode est à mon avis plus simple que la première, même en comportant sa part de difficulté. Elle reste malgré tout efficace. En effet écrire sa douleurs ou sa peine, mettre des mots dessus, c'est toujours la faire exister. Mais avec cette solution vous pouvez par exemple la détruire littéralement en brûlant la feuille ou en la jetant. C'est une méthode comme une autre pour aller mieux mais qui a prouvé son efficacité.

Puis il est 2h38

Perdue dans mes pensée je remarque maintenant l'heure tardive en plus du fait que je ne dors toujours pas. Je suis toujours là en train de taper ce que je ressens sur mon clavier, mais ce n'est pas grave, ça fait même du bien. J'en avais besoin. Peut être que j'arriverais à dormir après tout ça, maintenant que j'ai fait exister mes idées et qu'elles sont écrite noire sur blanc sur mon écran.

Ça aide à faire le tri et à mieux se rendre compte des choses et de leur impact sur nos vies. Je vais donc essayer de dormir, on verra si ça marche cette fois!

Je vous souhaite donc une bonne nuit ou une bonne journée et j'espère que vous allez bien. Sinon vous savez ce qu'il vous reste à faire !

Bisous.

Et toi c'est quoi tes techniques pour aller mieux ? Dis moi ça en commentaire je me ferais un plaisir de te lire quand je serais réveillée !

(merci mon amour pour la relecture et la correction. 😘❤️)